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Dick Rivers : I Love Rock’nroll

Le rockeur français s’est éteint à 74 ans, le jour de son anniversaire. Il était né pour le rock jusqu’à son dernier souffle.

Henri Fornéri, alias Dick Rivers de son vrai nom est décédé dans la matinée du 24 avril 2019 des suites d’un cancer. Son manager Denis Sabouret l’a annoncé officiellement.

Cette icône française du rock était un fervent défenseur du rock français dans les années soixante à coté de Johnny Hallyday et d’Eddie Mitchell. Ancien chanteur des « Chats sauvages » formé en 1961 et qui n’aura duré qu’un an, il est incontestablement un propagateur du rock’N Roll. Né le 24 avril 1945 à Nice, il emprunte son nom de scène au personnage Deke Rivers interprété par Elvis Prestley dans le film « Loving you » d’Hal Kanter sorti en 1957. Depuis sa plus tendre enfance, Dick Rivers a baigné dans le rock.

Il a été très influencé par Elvis Prestley et des sommités du rock comme Johnny Cash, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis … il leur doit carrément sa maitrise de la langue anglaise et de son accent. Malgré la séparation rapide des « chats sauvages », la star en devenir s’est fait rapidement un nom à l’échelle locale en s’associant à des groupes éphémères. Son charisme ne laissait guère indifférent. Suite à ses performances, la musique « Twist » n’a cessé d’être prisée. Des chansons des débuts des années 60 comme « Twist à saint Tropez » ou « Est-ce que tu le sais » n’ont cessé de retentir jusqu’à des décennies après.

 

En août 1962, Dick Rivers commence une carrière en solo après la sortie d’Oh ! Oui, deuxième album du groupe. Dick Rivers prend alors son envol. Pendant toute sa carrière, il se verra être la 3ème sommité du rock après Hallyday et Mitchell. Une réputation qu’il ne vivra pas négativement. Au contraire …

Il enchaînera par la suite, les gros succès notamment avec Je ne peux pas t’oublier en 1963. Entre mars 1964 et décembre 1965 sont parus quatre albums à son nom et vire vers « la soul music »en lançant l’un de ses plus grands succès « Miss Pitiful » (1966). Au gré de sa carrière, il s’associera avec Steve Cropper, James Burton, Jimmy Page, Charlie Sexton et sort ensuite ce qui restera son album le plus intriguant appelé « L’ ? ». C’est l’album dont il est le plus fier et qui sera également son plus grand échec commercial. Entre 1972 et 1974, sortiront « The Rock Machine », « Rockin’Along »… « The River’s Country Side » et « Rock & Roll Star » et se retrouve en tête d’affiche à l’Olympia de Paris. Prolifique, le succès est à son comble avec « Mississippi’s River » et « Dixie ».

 

De 1982 à 1992, il prend les rênes d’une émission de rock sur Radio Monte-Carlo et sort un double album Linda Lu Baker, en septembre 1989, qui se veut un rappel de tous les styles de la musique américaine qu’il a pratiqués à travers l’évocation de l’iconoclaste Marilyn Monroe. Une compilation Very Dick, publiée en 1994, constitue un bon panorama de son parcours. Un titre qu’il attribuera à son autobiographie publiée en 1996 chez Michel Lafon. Après un passage à Bobino, le 21 novembre 1995, qui marque son retour à la scène, il est en tournée. En mars 2006, on retrouve la jeune génération de la chanson, pour l’écriture des chansons d’un album à son nom, Dick Rivers. En mai 2014 était paru son dernier album, sobrement intitulé Rivers.

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